L’ostéopathie arrive en France au début des années 60, sous l’impulsion de pionniers, formés aux Etats-Unis ou en Angleterre. Ils font face à beaucoup d’attaques provenant de professionnels de santé.
Un premier pas vers la reconnaissance est fait en 2002. Elle est dorénavant plus considérée comme un exercice illégal de la médecine pour les titulaires d’un titre d’ostéopathe.
L’ostéopathie n’est vraiment reconnue qu’en 2007. Une loi autorise alors les médecins-ostéopathes, les kinés-ostéopathes et les ostéopathes exclusifs, à exercer l’ostéopathie hors du cadre de la sécurité sociale. Mais ce texte de loi est bien en dessous des préconisations de l’OMS concernant notamment le temps de formation.
Aujourd’hui, on peut considérer que l’ostéopathie en France est victime de son succès. Il existe à ce jour plus de 70 établissements agréés privés de formations en France contre huit en Angleterre pour une population équivalente…
Le niveau des ostéopathes est de plus en plus hétérogène de ce fait. Leur nombre croît de façon exponentielle, et il est de plus en plus difficile aux patients de savoir si leur thérapeute a bénéficié d’une formation complète et de qualité, aussi bien théorique qu’en pratique clinique.
Les ostéopathes attendent de nouvelles initiatives gouvernementales pour garantir aux patients une grande qualité de soin.